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Emergency Trust Fund for Africa
  • News article
  • 11 March 2022
  • 2 min read

Former les jeunes Djiboutiens à des métiers porteurs

Offrir aux jeunes Djiboutiens des débouchés dans les secteurs des transports, de la logistique et des métiers portuaires
© Houssein ISMAN HERSI/Union européenne

Le taux de chômage à Djibouti atteint presque les 50 %. Il est encore plus important chez les plus jeunes : 70% des chômeurs ont moins de 30 ans.

C’est dans ce cadre que l’Union européenne à travers le Fonds Fiduciaire Afrique, finance le projet « Transform », qui œuvre pour la professionnalisation des jeunes dans les secteurs des transports, de la logistique et des métiers portuaires. Le choix de ces secteurs est stratégique : Djibouti est un un des ports les plus importants d’Afrique, qui a vu plus de 810 000 conteneurs transiter en 2020. De plus, les secteurs des transports et de la logistique représentent à eux seuls 85 % du PIB du pays.

Renforcer les capacités des jeunes professionnels et leur donner confiance en leurs compétences

Grâce au projet, un centre de formation, est actuellement en construction. Il est idéalement situé à proximité du port de Doraleh, le port le plus actif de la République de Djibouti. Abdourahman Elmi, directeur général du Centre de Ressources et de Compétences de l’association pour le développement des métiers portuaires explique qu’« en attendant l’ouverture du centre, les formations ont déjà commencé hors les murs. Nous avons pu effectuer un nombre important d’entre elles malgré les perturbations dues à la pandémie de Covid-19 ».

En effet, depuis le début du projet en 2019, près de 1 800 jeunes ont été formés et Abdourahman Elmi de préciser : « et nous pensons atteindre un objectif de 5 000 jeunes formés d’ici à la clôture du projet, en 2023. »

Les formation courtes sont privilégiées, d’abord théoriques puis pratiques. Un accent important est mis sur la sécurité pour contribuer à réduire les accidents du travail.

Un jeune bénéficiaire, âgé de 28 ans témoigne : « On m’a donné des outils pour mieux connaître mon travail et comment m’organiser. Avant de commencer la formation je travaillais déjà, mais il y beaucoup de fois où je ne savais pas quoi faire parce que je n’avais jamais été formé. Maintenant j’ai appris plein de choses qui vont me servir tous les jours. »

Lutter contre l’économie informelle

Sahal Abdillahi, un employé de la STCD, une des principales sociétés de transport de la ville, a lui aussi bénéficié de ces formations.

Depuis sa formation, Sahal Abdillahi Bogoreh se sent plus en sécurité sur les risques à éviter en conduisant des gros engins
Depuis sa formation, Sahal Abdillahi Bogoreh se sent plus en sécurité sur les risques à éviter en conduisant des gros engins © Houssein ISMAN HERSI/Union européenne

Après avoir travaillé presque 10 ans sans aucune formation, il insiste sur le besoin d’une reconnaissance de l’expérience et des compétences dans le monde du travail : « J’ai travaillé pendant 10 ans en tant que chauffeur de bus mais ça n’a jamais été considéré comme de l’expérience ni comme une carrière. Je pouvais me faire renvoyer à n’importe quel moment et je n’avais pas de sécurité au travail. ».

Il met en avant les bénéfices de la formation à la suite de laquelle il a obtenu un contrat de travail « J’ai beaucoup appris et je me sens mieux dans ma vie professionnelle. » ; il ajoute « maintenant je suis protégé, et ma formation et mon expérience sont reconnues. Je travaille pour me construire une carrière. »

Details

Publication date
11 March 2022
Region and Country
  • Horn of Africa
  • Djibouti
Thematic
  • Greater economic and employment opportunities
Partner
  • Agence Française de Développement

Programmes in the region

The action aims to enhance the ability of women and children in the States of Red Sea, Kassala and Gedaref to lead socially and economically productive lives, and in doing so strengthen their resilience and that of their communities.