L'OIM et l'UE célèbrent la Journée internationale des migrants à Conakry sous le signe de la dignité

C'est sous le thème de "Migrations avec dignité" que la Journée internationale des migrants a été célébrée dans le monde ce mardi 18 décembre 2018, sous la direction de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

À Conakry, l'OIM et l'Union européenne ont choisi de mettre en lumière les migrants de retour en Guinée, leurs expériences durant le parcours migratoire, leur réintégration socio-économique, ainsi que leurs aspirations et implication dans le développement de leur pays, la Guinée.

L'Ambassadeur de l'Union européenne, S.E.M. Josep Coll, a participé, aux côtés de Mme Fatou N'diaye, Cheffe de mission OIM en Guinée, à l'inauguration du siège de l'Organisation guinéenne de lutte contre la migration irrégulière" (OGLMI) au quartier de la Bellevue, dans la commune de Dixinn (Conakry).

Cette association a été mise en place par des migrants de retour dans le cadre du projet "Migrants as Messengers" (Les Migrants comme Messagers) et de l’initiative conjointe UE-OIM. Sur la base de leur expérience, souvent douloureuse, les membres d'OGLMI s'emploient à sensibiliser les jeunes sur les dangers de la migration irrégulière et à encourager des candidats potentiels au départ à travailler, entreprendre et réussir en Guinée. L'ambition affichée est d'étendre la représentation de l'association en province, notamment dans cinq régions: Boké, Mamou, Labé, Kankan et N’zérékoré.

L’initiative conjointe UE-OIM du Fonds fiduciaire d'urgence en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière en Afrique a permis de financer les travaux d'aménagement pour la mise en place des locaux de l'Association ainsi que la fourniture d'équipements (mobilier de bureau, etc.).

Depuis avril 2017, et grâce à l'appui de l'Union européenne, l'OIM a assisté le retour de plus de 11 000 migrants guinéens dont 7000 ont bénéficié d'une assistance, parmi lesquels 2 500 bénéficiaires de projet de réintégration socio-économique et 500 suivis psycho socialement.